La surprise mêlée de joie - (Titre forgé)
Domaine
Dessin scolaire de peintre ou sculpteur
Désignation
La surprise mêlée de joie
(Titre forgé)
Auteur
Regnault Jean-Baptiste
- Date de naissance1754
- Lieu de naissanceParis (France)
- Date de décès1829
- Lieu de décèsParis (France)
- Notice biographiqueJean-Baptiste Regnault, plus tard baron, élève de Lépicié, avant même le prix de l’Académie, avait accumulé voyages et apprentissages. Après un séjour avec son père aux Amériques et en Afrique, il revint en France pour choisir la carrière de peintre. Il part à Rome en 1768 avec Bardin qui avait remporté le Prix de l’Académie en 1765. Il commence donc son éducation aux lieux où les élèves de l’Académie le finissent. Il revint à Paris en 1772, s’y déclara élève de Nicolas-Bernard Lépicié. Il obtint des médailles dans des concours de dessins d’après le modèle (dessin à l’École des Beaux-Arts, Homme debout de face, EBA 3740, Prix de Quartier, 25 juin 1774), le second Prix en 1775 puis le Premier Prix en 1776 à vingt ans en même temps que le Prix de la Tête d’Expression (La surprise mêlée de joie, l’une des plus fraîches, Paris, École des Beaux-Arts, EBA 1504). Il repartit donc à Rome. L’influence de David, présent à Rome, se conjugue à celle du Guide et à celle de Mengs qui reconnaît en lui un compatriote : "Questo é di scuola nostra". Son morceau de réception à l’Académie, L’Éducation d’Achille (Paris, Louvre, 1783) le désigne parmi les jeunes maîtres du néo-classicisme. Ses sujets les plus ambitieux manquent ensuite à la fois de chaleur et de puissance. En revanche les œuvres plus superficielles traduisent une sensualité colorée et coquine (Socrate et Alcibiade, Louvre, 1791), à l’opposé du sens politique et théâtral de David, qui méprise en lui autant l’artiste que le professeur, incarnation d’un académisme versant dans la décadence alexandrine. Sa toile maçonnique la Liberté ou la Mort (salon de 1795, loc. inconnue, version réduite à Hambourg, Kunsthalle) présente ainsi une allégorie poétique de la Révolution, à l’opposé de la tension davidienne. Les commandes officielles des régimes successifs valent aujourd’hui à ses toiles de figurer comme témoins (généralement au format gigantesque) des grands moments de l’histoire de France. C’est lui qui peint la Mort de Desaix (salon de 1801, Clermont-Ferrand, Musée Bargoin), la Marche triomphale de Napoléon Ier vers le temple de l’immortalité (1806, château de Versailles), l’Heureux Événement (allégorie de la Restauration, château de Fontainebleau, plafond). Reganult enseigna à l’École de 1805 à sa mort, probablement du mieux qu’il put. Son collègue David et son élève Henri Beyle disent le plus grand mal de son influence et de ses méthodes ; ils l’affublent, probablement en raison d’un certain goût pour l’anatomie, « le père la rotule ».
Nommé adjoint à professeur le 7 juillet 1792. - Fonction / RôlePeintre
- Fonction / RôleElève Acad. royale peint. et sculpt.
- Fonction / RôleProf. Ecole des beaux-arts de Paris
- Fonction / RôleProf. Acad. royale peint. et sculpt.
- Référence bibliographiqueManuscrit 45, Ecole des beaux-arts
- Référence bibliographiqueVitet, 1861, Académie royale
- Référence bibliographiqueSells, 1981, Regnault
- Référence bibliographiqueBénézit, 1999, Dictionnaire
- Référence bibliographiqueAJ 52 0035 (professeurs)
Création
Dessinateur
Date de création
1776
Numéro d'inventaire
EBA 1504
Nombre d'objets
1
Matière et technique
Pastel sur papier beige
Mesures
Haut. en cm : 37
Larg. en cm : 30
Historique administratif
Actuel
Date d'entrée / prise en charge du bien
1883
PC non identifié dans la donation
Observations
Voir la thèse de Christopher Sells (dossier des peintures)
Destination, Concours, Travaux scolaires
Concours de la Tête d'expression
- Longue étude par Thomas Kirchner, L'expression des passions. Mainz, 1991, p. 190 à 229. Le concours fut d'abord un concours de dessin.
Concours de la Tête d'expression
1776
Sujet / thème
Femmes
; Tête
; Expression du visage
; Sentiments/émotions
; Coiffures (cheveux)
Bibliographie
Kirchner, 1991, expression
- Kirchner, 1991, expression
- NotesThomas Kirchner, L'expression des passions. Mainz, 1991
2016/2017, Paris : De l'alcôve aux barricades
- 2016/2017, Paris : De l'alcôve aux barricades
- NotesDe l'alcôve aux barricades : de Fragonard à David : dessins de l'École des Beaux-Arts : [exposition, Paris, Fondation Custodia, 15 octobre 2016 - 8 janvier 2017] / [organisée en collaboration avec l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris] ; [catalogue] sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles ; ISBN:978-2-84056-490-4 (rel.) : 39 EUR
Ex 10239
Exposition
2016/2017, Paris : Alcôve aux Barricades
1965, Paris : Art français XVIII°
n°87
1933, Paris : Art français XVIIe XVIIIe
n°146
Collection antérieure
Gatteaux Jacques-Edouard
Facettes
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- Regnault Jean-Baptiste
- Gatteaux Jacques-Edouard
- 2e millénaire
- Datation
- 18e siècle
- 2e moitié 18e siècle
- 4e quart 18e siècle
- 1776
- 2e millénaire
- Datation
- 18e siècle
- 4e quart 18e siècle
- 2e moitié 18e siècle
- 1776
- Concours, prix et travaux scolaires
- Concours de la Tête d'expression
- Dessin scolaire de peintre ou sculpteur
- Dessin scolaire
- Dessin
- 1933, Paris : Art français XVIIe XVIIIe
- 1965, Paris : Art français XVIII°
- 2016/2017, Paris : Alcôve aux Barricades
- Création
- Dessinateur
- Personnages
- Tête
- Moeurs et coutumes
- Expression du visage
- Communication non-verbale
- Communication
- Sentiments/émotions
- Coiffures (cheveux)
- Mode