Paul Delaroche - Portrait

Estampe

Paul Delaroche

Portrait

Louis Aristide En savoir plus

• Date de naissance1815
• Lieu de naissanceToul (Meurthe et Moselle)
• Date de décès1852
• Lieu de décèsParis (France)
• Notice biographiqueLe registre matricule mentionne naissance à Nancy le 10 septembre 1815, présenté par Dealroche à l'Ecole des beaux arts en avril 1838
• Fonction / RôleElève Ecole des beaux-arts de Paris
• Fonction / RôleDessinateur
• Fonction / RôleGraveur
• Référence bibliographiqueAJ 52 0234

Création

; Graveur

19e siècle

Delaroche Paul En savoir plus

• Date de naissance1797
• Lieu de naissanceParis (France)
• Date de décès1856
• Lieu de décèsParis (France)
• Notice biographiqueElève de Watelet, puis de Gros. Professeur à l'Ecole : la liste de ses élèves se trouve dans le livre de Delaborde et Goddé, "Paul Delaroche reproduit en photographie / par Bingham" .
  Les peintures d'histoire de Delaroche furent immensément célèbres. Portraitiste de Bonaparte et des gens en place, peintre, membre de l'Institut, professeur à l'École royale des Beaux-Arts Delaroche est, aux yeux du monde, le peintre du Meurtre des enfants d’Édouard (Louvre) et, pour l’École des beaux-arts, le décorateur de l’amphithéâtre d’honneur, conversation sacrée (ou dialogue républicain !) entre les artistes du passé et les lauréats du Grand Prix de Rome.
  
  Les archives disent que Delaroche, nommé professeur le 15 octobre 1833, a été remplacé par Flandrin en 1857, précisément à sa mort. D'après la littérature, voici comment il faut interpréter cette succession. A cause d’un duel grotesque avec Cham, massier de Delaroche, un étudiant se tua (on ne sait exactement comment) en 1843. L’atelier fut fermé, par décision du préfet de police, peut-être demandée, en tout cas approuvée par Delaroche.
  Cela n’empêchait pas Delaroche de garder son titre de professeur, parce que les ateliers n’étaient pas dans l’Ecole.
  Les élèves de Delaroche furent repris par Gleyre, et non par ses collègues officiels de l’Ecole. Cela explique pourquoi tant d’historiens, dont John Rewald, sont persuadés que Gleye était chef d’atelier. Il se trouve qu’il a hérité d’un atelier, celui de Delaroche, qui historiquement était aussi celui de Gros, donc celui de David, donc le plus couru. Pendant vingt ans, au moins jusqu’en 1857, et même jusqu'au 1er janvier 1864, jusqu’à la révocation par la Réforme du Maréchal Vaillant de tous les professeurs, puis la nomination d’autres sous le titre de chefs d’atelier (un ou deux anciens furent repris), l'atelier d’un professeur qui n'avait aucun titre dans l’Ecole a pu conserver la réputation d’atelier de l’Ecole et même de principal atelier de peinture. En 1857, Hippolyte Flandrin, élève d’Ingres (confirmé en 1864) a sans doute attiré des élèves, mais l’ambiguïté ne fut levée qu’en 1864. Sisley se déclarait alors élève de Gleyre et hostile à la réforme. Gleyre perdant la vue ferma son atelier en 1863. Ses élèves se répartirent, les uns partant à Barbizon, d'autres fréquentant l'Académie Suisse et l'Académie Julian, qui ne pouvaient plus être confondues avec un atelier de l'Ecole. La puissance exercée sur l’Ecole par un atelier qui n'en était pas membre n'est pas un cas unique : David, pécisément, avait refusé d’être nommé en lançant une formule fameuse : « MM. Je fus de l’Académie. » Son atelier avait obtenu beaucoup de grands prix. David encourageait ses élèves à ne pas s’inscrire - ainsi le Danois Eckersberg n’a jamais été inscrit.
  L'adresse la plus souvent donnée de l'atelier de Gleyre est "rue de l'Ouest", actuelle rue d'Assas. Delaroche a tenu un atelier rue des Marais, mais ce n'était probablement pas l'atelier de ses élèves.
• Fonction / RôlePeintre
• Fonction / RôleElève Ecole des beaux-arts de Paris
• Fonction / RôleProf. Ecole des beaux-arts de Paris
• Référence bibliographiqueAJ 52 0035 (professeurs)
• Référence bibliographiqueBénézit, 1999, Dictionnaire
• Référence bibliographiqueGoddé, Bingham, 1858, Paul Delaroche

Création

; Dessinateur

19e siècle

Est 5633

1

Taille douce - Burin

Haut. au trait en cm : 22,4

; Larg. au trait en cm : 19

; Haut. en cm : 29

; Larg. en cm : 22,6

In album factice : Est div 1403 319

P. 66 du recueil factice restée dans l'album

Actuel

PC 19493 Achat Mangin En savoir plus

• Numéro d'entrée dans les collectionsPC 19493
• Date d'acquisition12/01/1890
• Nombre d'objets336
• Mode d'acquisitionAchat
• Donateur, testateur, vendeurMangin
• 336 portraits d'artistes

336 portraits d'artistes

Est div 1403 319 Recueil de pièces diverses : Ensemble

Portraits

Delaroche Paul En savoir plus

• NomDelaroche
• PrénomPaul
• Notice biographiqueElève de Watelet, puis de Gros. Professeur à l'Ecole : la liste de ses élèves se trouve dans le livre de Delaborde et Goddé, "Paul Delaroche reproduit en photographie / par Bingham" .
  Les peintures d'histoire de Delaroche furent immensément célèbres. Portraitiste de Bonaparte et des gens en place, peintre, membre de l'Institut, professeur à l'École royale des Beaux-Arts Delaroche est, aux yeux du monde, le peintre du Meurtre des enfants d’Édouard (Louvre) et, pour l’École des beaux-arts, le décorateur de l’amphithéâtre d’honneur, conversation sacrée (ou dialogue républicain !) entre les artistes du passé et les lauréats du Grand Prix de Rome.
  
  Les archives disent que Delaroche, nommé professeur le 15 octobre 1833, a été remplacé par Flandrin en 1857, précisément à sa mort. D'après la littérature, voici comment il faut interpréter cette succession. A cause d’un duel grotesque avec Cham, massier de Delaroche, un étudiant se tua (on ne sait exactement comment) en 1843. L’atelier fut fermé, par décision du préfet de police, peut-être demandée, en tout cas approuvée par Delaroche.
  Cela n’empêchait pas Delaroche de garder son titre de professeur, parce que les ateliers n’étaient pas dans l’Ecole.
  Les élèves de Delaroche furent repris par Gleyre, et non par ses collègues officiels de l’Ecole. Cela explique pourquoi tant d’historiens, dont John Rewald, sont persuadés que Gleye était chef d’atelier. Il se trouve qu’il a hérité d’un atelier, celui de Delaroche, qui historiquement était aussi celui de Gros, donc celui de David, donc le plus couru. Pendant vingt ans, au moins jusqu’en 1857, et même jusqu'au 1er janvier 1864, jusqu’à la révocation par la Réforme du Maréchal Vaillant de tous les professeurs, puis la nomination d’autres sous le titre de chefs d’atelier (un ou deux anciens furent repris), l'atelier d’un professeur qui n'avait aucun titre dans l’Ecole a pu conserver la réputation d’atelier de l’Ecole et même de principal atelier de peinture. En 1857, Hippolyte Flandrin, élève d’Ingres (confirmé en 1864) a sans doute attiré des élèves, mais l’ambiguïté ne fut levée qu’en 1864. Sisley se déclarait alors élève de Gleyre et hostile à la réforme. Gleyre perdant la vue ferma son atelier en 1863. Ses élèves se répartirent, les uns partant à Barbizon, d'autres fréquentant l'Académie Suisse et l'Académie Julian, qui ne pouvaient plus être confondues avec un atelier de l'Ecole. La puissance exercée sur l’Ecole par un atelier qui n'en était pas membre n'est pas un cas unique : David, pécisément, avait refusé d’être nommé en lançant une formule fameuse : « MM. Je fus de l’Académie. » Son atelier avait obtenu beaucoup de grands prix. David encourageait ses élèves à ne pas s’inscrire - ainsi le Danois Eckersberg n’a jamais été inscrit.
  L'adresse la plus souvent donnée de l'atelier de Gleyre est "rue de l'Ouest", actuelle rue d'Assas. Delaroche a tenu un atelier rue des Marais, mais ce n'était probablement pas l'atelier de ses élèves.
• Date de naissance1797
• Lieu de naissanceParis (France)
• Date de décès1856
• Lieu de décèsParis (France)
• FonctionPeintre
• FonctionElève Ecole des beaux-arts de Paris
• FonctionProf. Ecole des beaux-arts de Paris