J. M. Vien Premier Peintre du Roi, Chevalier de son Ordre, Directeur, Recteur et Chancelier de son Academie Rle de Peinture et Sculpture, Ancien Directeur de l'Academie de France à Rome. Dédié et Présenté à l'Academie le 31 Xbre 1790 Par son humble et très dévoué Serviteur Miger - Portrait - 2e état - Estampe d'interprétation
Domaine
Estampe
Désignation
J. M. Vien Premier Peintre du Roi, Chevalier de son Ordre, Directeur, Recteur et Chancelier de son Academie Rle de Peinture et Sculpture, Ancien Directeur de l'Academie de France à Rome. Dédié et Présenté à l'Academie le 31 Xbre 1790 Par son humble et très dévoué Serviteur Miger
Portrait
2e état
Estampe d'interprétation
Auteur
Miger Simon-Charles
- Date de naissance1736
- Lieu de naissanceNemours (Seine-et-Marne)
- Date de décès1820
- Lieu de décèsParis (France)
- Notice biographiqueSimon Charles Miger a laissé des Mémoires qu’il n’a pas poursuivis au-delà de 1780 et où s’exprime une intelligence lucide et franche. Il songe sans conviction à entrer au séminaire. Chargé d’une édition des Fables de La Fontaine, il découvre la gravure, fréquente Cochin fils, donne des gravures religieuses, des portraits, des planches d’histoire naturelle. Il est agréé à l’Académie pour la gravure de l’Apollon et Marsyas de Carle Vanloo et reçu pour le portrait de Louis-Michel Vanloo. Il multiplie les écrits, poésies de commande en latin et français particulièrement.
- Fonction / RôleGraveur
- Référence bibliographiqueBénézit, 1976, Dictionnaire
Création
Graveur
Date de création
1790
Paris (France)
Auteur
Labille-Guiard Adélaïde
- Date de naissance1749
- Lieu de naissanceParis (France)
- Date de décès1803
- Lieu de décèsParis (France)
- Notice biographiqueAdélaïde Labille-Guiard (née Labille, épouse Vincent) (Paris 1749-ibid. 1803), élève dans l’art de la miniature de François-Élie Vincent et dans l’art du pastel de Maurice-Quentin De la Tour, entre, pour apprendre la peinture, dans l’atelier du François-André Vincent qu’elle épouse en 1800, vingt ans après sa séparation d’avec son premier époux. Membre de l’Académie de Saint-Luc jusqu’à sa dissolution en 1776, elle crée son propre atelier ; elle est reçue à l’Académie royale. Elle défend le droit des femmes à la création artistique, avant et pendant la Révolution. Portraitiste de l’aristocratie comme de Robespierre, elle brilla dans le pastel, la miniature et la peinture, pratiquant le genre avec une vigueur psychologique et sociale qui fut constamment opposée à la grâce de madame Vigée-Lebrun.
- Fonction / RôlePeintre
- Référence bibliographiqueBénézit, 1999, Dictionnaire
Création
D'après
Peintre
Numéro d'inventaire
Est 6920
Autre numéro
Cote recueils : Est div 1403 326 Bis
Nombre d'objets
1
Matière et technique
Burin
Mesures
Haut. en cm : 60,3
Larg. en cm : 44,2
Haut. à la cuvette en cm : 37,3
Larg. à la cuvette en cm : 25,4
Particularité(s) de forme, de reliure ou d'exemplaire
In album factice : Est div 1403 326 bis
P. 66 du recueil factice restée dans l'album
Inscriptions / marques
Titre
en bas au centre
J. M. VIEN Premier Peintre du Roi, Chevalier de son Ordre, / Directeur, Recteur et Chancelier de son Academie Rle de Peinture et Sculpture, / Ancien Directeur de l'Academie de France à Rome. / Dédié et Présenté à l'Academie le 31 Xbre 1790 / Par son très humble et / très dévoué Serviteur Miger
Pinxit
Sculpsit
en bas à gauche et à droite
Peint par Mme Guiard, Ptre du Roi Pre de Mesdames = Gravé par S. C. Miger, Graveur du Roi
Historique administratif
Actuel
Objet lié, parmi les collections des Beaux-Arts de Paris
Est div 1403 326 bis Recueil de pièces diverses : Ensemble
; Est 10112 Joseph Vien, Premier Peintre du Roi
Destination, Concours, Travaux scolaires
Morceau de réception à l'Académie royale
; Morceau de réception à l'Académie royale
1790
Sans être un morceau de réception gravé la planche achetée par l'Académie pour faire "partie de la collection des portraits des Artistes célèbres qu'Elle se fait gloire d'avoir possédés" clôt la série des portraits officiels
Sujet / thème
Portraits
Personne représentée
Vien Joseph-Marie
- NomVien
- PrénomJoseph-Marie
- Notice biographiquePeintre d'histoire. A enseigné à l'Académie royale. Nommé adjoint à professeur le 6 juillet 1754. Nommé professeur le 7 juillet 1759.
Joseph-Marie Vien offre à l’historien une facilité rare parmi les peintres du XVIIIe siècle, en lui donnant à lire le récit de sa vie et de sa carrière. Ses Mémoires publiées par Th. Gaehtgens et J. Lugand content brièvement mais clairement les expériences et les recherches d’un jeune artiste provincial acharné à comprendre son art et à égaler ses maîtres.
Ses maîtres furent, à Montpellier, Nicolas Giral (grand prix de 1710), à Paris, Charles Parrocel, fils d’un Provençal, et Natoire, né à Nîmes. Fait plus rare, Vien apprit sans doute beaucoup de la technique picturale chez un marchand de tableaux, sur le Pont Notre-Dame, où, étudiant sans-le-sou, il travaillait le jour pour étudier son art la nuit. Ses modèles étaient Raphaël, ses académies et ses études de têtes, et, selon son mot, la nature. Entré à l’École en 1740, seconde médaille en 1742, première médaille en 1742, il pourrait postuler dès cette année-là pour le grand prix, il y renonce pour être sûr de l’emporter un an plus tard, tellement sûr, qu’en 1743, au vu de ses esquisses, d'une telle qualité et tellement supérieures à celles de ses concurrents, les académiciens auraient d'abord décidé de ne pas organiser un concours dont le résultat était acquis d'avance. Sur l'insistance de Natoire et Parrocel, l'Académie le désigne pourtant, avec deux de ses camarades, pour subir les épreuves du grand prix.
Après son Prix remporté, Vien partit à Rome, y séjourna jusqu’en 1750. De retour à Paris, il dut faire appel au soutien de Natoire et de Caylus pour se faire agréer. Présentant un Saint Jérôme, contre le seul avis de Jean-Baptiste Pierre, il fut lors d’une première tentative refusé à l’Académie en 1751 par Jean Restout, Hyacinthe Collin de Vermont, Jean-Marc Nattier, trois ennemis de Natoire. Caylus vint en personne le consoler. Son second morceau d’agrément, L’Embarquement de sainte Marthe est approuvé par Lépicié et Pierre, mais à nouveau rejeté par ses trois ennemis. L’architecte Petitot, témoin, et Vien vont se plaindre à Caylus. Boucher tranche finalement pour Vien. Avant même d’être enfin reçu (en 1754), il obtint des commandes flatteuses de Madame de Pompadour. Il est ensuite le peintre préféré du roi de Danemark, mais refuse d’aller enseigner à l’Académie de Copenhague. Il lance déjà sa carrière d’académicien parisien. Vien joua le rôle de conseiller auprès du dernier directeur des bâtiments du roi, le comte d’Angiviller. Dès 1755, il est professeur adjoint à l’Académie, professeur en 1759, membre en 1761du comité chargé de l’examen des ouvrages à exposer au salon, directeur de l’École Royale des Élèves protégés en 1771, puis, après sa suppression de l’Académie de France à Rome, à la place de Natoire (1775). Il revint à Paris en 1781, fut nommé en 1789 Premier Peintre du Roi et directeur de l’Académie du 30 mai 1789 jusqu'à sa suppression en 1793. S’il ne put calmer les affrontements entre académiciens pendant la révolution, sa carrière se prolongea par des titres officiels : sénateur en 1799, commandeur de la légion d’honneur en 1804, comte d’empire en 1808. Il est enterré au Panthéon.
Vien s’oriente après 1754 vers le goût grec, soit, dit en termes modernes, l’interprétation néo-classique de l’antiquité. Michael Levey note d’une plume très britannique : « Plus suiveur que précurseur, Vien fit carrière en démantelant la grande mécanique rococo, pour lui substituer les pudeurs voilées du néo-classicisme, sans oublier de conserver à sa peinture un élément érotique. On pourrait même dire qu’il fut une révolution à lui tout seul, doté toutefois non d’un fusil mais d’un vaporisateur à parfum. » (Du Rococo à la Révolution, 1966, trad. fr. Paris, 1989, p. 168). De Vien, David, son meilleur élève, retint la volonté de "nourrir (...) les instructions les plus nobles" (manuscrit de Vien, cité par Gaehtgens et Lugand, p. 322 et 324). Il demeure, selon le mot de Tønnes Christian Bruun de Neergard, décrivant la Situation des beaux-arts à Paris (lettre d’un Danois à un ami, Paris, an IX), le « Nestor de la peinture » . Il vit passer dans son atelier, outre David, d’autres élèves qui brillèrent dans les grands prix : le Bordelais Pierre Lacour et le Rouennais Anicet Lemonnier. - Date de naissance1716
- Lieu de naissanceMontpellier (Hérault)
- Date de décès1809
- Lieu de décèsParis (France)
- FonctionPeintre
- FonctionElève Acad. royale peint. et sculpt.
- FonctionProf. Ecole des beaux-arts de Paris
- FonctionProf. Acad. royale peint. et sculpt.
Sujet / thème
Portraits
Bibliographie
McAllister-Johnson, Morceaux, 1982
- McAllister-Johnson, Morceaux, 1982
- NotesJohnson, W. McAllister, French Royal Academy of Painting and Sculpture engraved reception pieces, 1672-1789 : an historical publication based on the collections of the Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale, Paris = Les morceaux de réception gravés de l'Académie royale de peinture et de sculpture, 1672-1789 : une étude historique basée sur les collections du Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de Paris, Kingston [Ont.] : Agnes Etherington Art Centre, Queen's University, 1982-1983. Texte en français et en anglais. 20556 8°.
Angoulvent, Chalcographie du Louvre, inventaire
- Angoulvent, Chalcographie du Louvre, inventaire
- NotesAngoulvent (P-J), La Chalcographie du Louvre. Inventaire général et tables de recherche. Paris, Musées nationaux, 1926
Fontaine, 1910, Collections Académie
- Fontaine, 1910, Collections Académie
- NotesA. Fontaine, les Collections de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, 1910, rééd. 1930
Le Blanc, Manuel de l'amateur d'estampes
- Le Blanc, Manuel de l'amateur d'estampes
- NotesLe Blanc (Charles) . - Manuel de l'amateur d'estampes, 3 tomes, Paris, [1854, s.d.],
Exposition
2003/2005, Paris, Sydney : François Boucher
Collection antérieure
Ancienne bibliothèque (coll. antérieures à 1863)
Facettes
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- Ancienne bibliothèque (coll. antérieures à 1863)
- 2e millénaire
- Datation
- 18e siècle
- 2e moitié 18e siècle
- 4e quart 18e siècle
- 1790
- 2e millénaire
- Datation
- 18e siècle
- 4e quart 18e siècle
- 2e moitié 18e siècle
- 1790
- Concours, prix et travaux scolaires
- Morceau de réception à l'Académie royale
- Estampe
- 2003/2005, Paris, Sydney : François Boucher
- Création
- Peintre
- Graveur
- D'après
- Paris (France)
- France
- Est div 1403 326 bis Recueil de pièces diverses
- Est 10112 Joseph Vien, Premier Peintre du Roi
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