Portrait de Charles Lebrun - Portrait

Domaine

Peinture

Désignation

Portrait de Charles Lebrun

Portrait

Auteur

Le Brun Charles

  • Date de naissance1619
  • Lieu de naissanceParis (France)
  • Date de décès1690
  • Lieu de décèsParis (France)
  • Notice biographiqueLa personnalité de Charles Le Brun est indissociable de l’histoire de l’Académie royale, de sa naissance, de ses réussites, de ses erreurs et errements. Proche dans sa jeunesse de Perrier, Vouet, Poussin, il fit un séjour en Italie, y étudia les antiques, Raphaël, les Bolonais. Il est dès cette époque le protégé des plus grands, le chancelier Séguier, le surintendant Fouquet. La chute de ce dernier ne change pas le cours de sa carrière, désormais liée à Colbert. Il avait été, dès sa fondation, la cheville ouvrière de l’Académie royale. Sans doute ses dons d’orateur lui valent-ils alors d’être considéré comme son porte-parole : il affirme la dignité libérale de la peinture. Cela ne l’empêche pas de diriger les artisans des Gobelins et de leur fournir de prestigieux cartons commentés par ailleurs. Sous le directorat de Le Brun, l’Académie se donne un fonctionnement et une structure très hiérarchisée, très différente de ce qu’avaient en tête les douze fondateurs avides d’indépendance. L’ambition que Le Brun mettait au service de la royauté, tant dans la pratique artistique que dans l’organisation administrative, fut assombrie par la mort de Colbert. À Le Brun, Louvois préfère Mignard. Mais Le Brun avait déjà imposé ses vues, à la fois par ses compositions, par ses conférences et par son autorité, à une génération d’élèves bien représentés dans les collections de l’École des beaux-arts : tels Houasse, Licherie, La Fosse, les Boullogne. Succédant à Charles Errard, il fut directeur de l'Académie de septembre 1683 à sa mort, le 12 février 1690. Il avait été nommé premier peintre du roi en juillet 1662.
  • Fonction / RôlePeintre
  • Fonction / RôleProf. Acad. royale peint. et sculpt.
  • Référence bibliographiqueBénézit, 1999, Dictionnaire
  • Référence bibliographique2000, Tours, Toulouse : Peintres du Roi
  • Référence bibliographiqueJouin, 1894, Salle des portraits

Création

; Attribué à

; si l'on suit l'article de Georges de Lastic (B.S.H.A.F., 1979, année 1977, pp. 153-160) qui étudie une série de portraits de Le Brun par Largillierre.

Date de création

1683

Auteur

Largillière Nicolas de

  • Date de naissance1656
  • Lieu de naissanceParis (France)
  • Date de décès1746
  • Lieu de décèsParis (France)
  • Notice biographiqueNommé professeur le 30 juin 1705.
    Élève de l’obscur Antoine Goubau à Anvers, Largillière, un moment protégé à Londres par Peter Lely, s’installe en 1686 à Paris, où il se fait d’abord un nom comme peintre flamand de natures mortes. Pour être reçu à l’Académie, en 1686, il choisit sans excessive originalité ni courage de représenter le Premier Peintre, lequel est pourtant en train de perdre son influence au profit de Nicolas Mignard. Nommé recteur de l'Académie royale par quartier de novembre 1733 au 5 février 1735, puis à nouveau du 5 juillet 1738 au 7 juillet 1742.
    Portraitiste à succès, le contemporain et l’égal, avec d’autres moyens, de Rigaud, il peignit Louis XIV dès 1687 pour l’Hôtel de Ville, réalisa de grands portraits historiés (Le Prévôt et les échevins de Paris remerciant Dieu qui les a délivrés de la sécheresse de 1694, Paris, Saint-Étienne-du-Mont, 1697). Portraitiste des femmes, portraitiste des institutions, Largillière fit une brillante carrière académique, jusqu’au titre de chancelier en 1733, de directeur en 1738. Il éleva le portrait à la dignité de peinture d’histoire.
  • Fonction / RôlePeintre
  • Fonction / RôleProf. Acad. royale peint. et sculpt.
  • Référence bibliographiqueVitet, 1861, Académie royale
  • Référence bibliographiqueJouin, 1894, Salle des portraits
  • Référence bibliographiqueBénézit, 1999, Dictionnaire

Création

; Attribué à

Numéro d'inventaire

MU 1434

Nombre d'objets

1

Matière et technique

Huile sur toile

Mesures

Haut. en cm : 75

; Larg. en cm : 59

Historique administratif

Actuel

MU 1434 Don Ministère

  • Numéro d'entrée dans les collectionsMU 1434
  • Date d'acquisition1850
  • Mode d'acquisitionDon
  • Donateur, testateur, vendeurMinistère
  • p. 107 de l'Inventaire
    Une fiche manuscrite indique : "notes relevées le 26 9bre 1886 sur le livre d'entrée de M. Peisse mis au net par M. Duvivier
    30 Mars 1850 M le Ministre donne les portraits de M Lebrun et de M de Charmoys achetés à la vente du général Lejeune.

p. 107 de l'Inventaire
Une fiche manuscrite indique : "notes relevées le 26 9bre 1886 sur le livre d'entrée de M. Peisse mis au net par M. Duvivier
30 Mars 1850 M le Ministre donne les portraits de M Lebrun et de M de Charmoys achetés à la vente du général Lejeune.

Objet lié, appartenant à des collections extérieures

Portrait de Charles Le Brun : Objet en rapport

Observations

Georges de Lastic (Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1979, année 1977, pp. 153-160) étudie une série de portraits de Le Brun par Largillierre.

Personne représentée

Le Brun Charles

  • NomLe Brun
  • NomLe Brun
  • PrénomCharles
  • PrénomCharles
  • Notice biographiqueLa personnalité de Charles Le Brun est indissociable de l’histoire de l’Académie royale, de sa naissance, de ses réussites, de ses erreurs et errements. Proche dans sa jeunesse de Perrier, Vouet, Poussin, il fit un séjour en Italie, y étudia les antiques, Raphaël, les Bolonais. Il est dès cette époque le protégé des plus grands, le chancelier Séguier, le surintendant Fouquet. La chute de ce dernier ne change pas le cours de sa carrière, désormais liée à Colbert. Il avait été, dès sa fondation, la cheville ouvrière de l’Académie royale. Sans doute ses dons d’orateur lui valent-ils alors d’être considéré comme son porte-parole : il affirme la dignité libérale de la peinture. Cela ne l’empêche pas de diriger les artisans des Gobelins et de leur fournir de prestigieux cartons commentés par ailleurs. Sous le directorat de Le Brun, l’Académie se donne un fonctionnement et une structure très hiérarchisée, très différente de ce qu’avaient en tête les douze fondateurs avides d’indépendance. L’ambition que Le Brun mettait au service de la royauté, tant dans la pratique artistique que dans l’organisation administrative, fut assombrie par la mort de Colbert. À Le Brun, Louvois préfère Mignard. Mais Le Brun avait déjà imposé ses vues, à la fois par ses compositions, par ses conférences et par son autorité, à une génération d’élèves bien représentés dans les collections de l’École des beaux-arts : tels Houasse, Licherie, La Fosse, les Boullogne. Succédant à Charles Errard, il fut directeur de l'Académie de septembre 1683 à sa mort, le 12 février 1690. Il avait été nommé premier peintre du roi en juillet 1662.
  • Notice biographiqueLa personnalité de Charles Le Brun est indissociable de l’histoire de l’Académie royale, de sa naissance, de ses réussites, de ses erreurs et errements. Proche dans sa jeunesse de Perrier, Vouet, Poussin, il fit un séjour en Italie, y étudia les antiques, Raphaël, les Bolonais. Il est dès cette époque le protégé des plus grands, le chancelier Séguier, le surintendant Fouquet. La chute de ce dernier ne change pas le cours de sa carrière, désormais liée à Colbert. Il avait été, dès sa fondation, la cheville ouvrière de l’Académie royale. Sans doute ses dons d’orateur lui valent-ils alors d’être considéré comme son porte-parole : il affirme la dignité libérale de la peinture. Cela ne l’empêche pas de diriger les artisans des Gobelins et de leur fournir de prestigieux cartons commentés par ailleurs. Sous le directorat de Le Brun, l’Académie se donne un fonctionnement et une structure très hiérarchisée, très différente de ce qu’avaient en tête les douze fondateurs avides d’indépendance. L’ambition que Le Brun mettait au service de la royauté, tant dans la pratique artistique que dans l’organisation administrative, fut assombrie par la mort de Colbert. À Le Brun, Louvois préfère Mignard. Mais Le Brun avait déjà imposé ses vues, à la fois par ses compositions, par ses conférences et par son autorité, à une génération d’élèves bien représentés dans les collections de l’École des beaux-arts : tels Houasse, Licherie, La Fosse, les Boullogne. Succédant à Charles Errard, il fut directeur de l'Académie de septembre 1683 à sa mort, le 12 février 1690. Il avait été nommé premier peintre du roi en juillet 1662.
  • Date de naissance1619
  • Date de naissance1619
  • Lieu de naissanceParis (France)
  • Lieu de naissanceParis (France)
  • Date de décès1690
  • Date de décès1690
  • Lieu de décèsParis (France)
  • Lieu de décèsParis (France)
  • FonctionPeintre
  • FonctionProf. Acad. royale peint. et sculpt.
  • FonctionPeintre
  • FonctionProf. Acad. royale peint. et sculpt.

Le Brun Charles

Bibliographie

AJ 52 0009

  • AJ 52 0009
  • NotesAJ 52 0009

Müntz, 1889, guide

  • Müntz, 1889, guide
  • NotesE. Müntz, Guide de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts. Paris, 1889
    Cote : 547 A 40 ou microfilm n° 70

2004, Paris : Homère

  • 2004, Paris : Homère
  • NotesDieux et mortels : les thèmes homériques dans les collections de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris : [exposition], Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris, 21 septembre-28 novembre 2004, Princeton university art museum, Princeton, Etats-Unis, 8 octobre 2005-15 janvier 2006, Dahesh museum, New York, Etats-Unis, octobre 2005-janvier 2006 / préf. de George Steiner ; catalogue des peintures et des sculptures par Emmanuel Schwartz, catalogue des estampes par Anne-Marie Garcia. - Paris : Ecole nationale supérieure des beaux-arts, 2004.
    Cote : EX9574

2005/2006, New York : Homer

  • 2005/2006, New York : Homer
  • NotesThe legacy of Homer : four centuries of art from the Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris : [exhibition, Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts, September 21-November 28, 2004 ; Princeton university art museum, October 8, 2005-January 15 2006 ; New York, Dahesh museum of art, October 11, 2005-January 22, 2006] / Emmanuel Schwartz ; with contributions by George Steiner and Philippe Sénéchal ; translations from the French by Christopher Miller. - New York : Dahesh museum of art ; Princeton : Princeton University Art Museum ; New Haven : Yale University Press, 2005.
    Cote : EX9677

Histoire de l'antiquité à nos jours, 2018, HS n°52

  • Histoire de l'antiquité à nos jours, 2018, HS n°52
  • NotesVaux-le-Vicomte, Chef-d'oeuvre du Grand Siècle, in Histoire de l'antiquité à nos jours, Hors-série n° 52, Juin 2018

Exposition

2019/2020, Shanghai : Naissance des Beaux-Arts

2014/2015, Etats Unis : Gods and heroes

; Cat. 7, repro. p. 50

2009/2010, Paris : L'Ecole de la liberté

; Cat. n°19

1961, Paris : Art français XVIIe

; n°125