Portrait de Hubert Robert - Portrait

Domaine

Peinture

Désignation

Portrait de Hubert Robert

Portrait

Auteur

Anonyme

Création

Auteur

Vigée-Lebrun Elisabeth

  • Date de naissance1755
  • Lieu de naissanceParis (France)
  • Date de décès1842
  • Lieu de décèsParis (France)
  • Notice biographiqueÉlisabeth Vigée-Lebrun, fille du peintre pastelliste Louis Vigée qui lui apprend les rudiments de son art, est introduite dans le métier par Briard, Doyen et Davesne, dont elle est l’élève, puis par Greuze et Joseph Vernet. Elle étudie les Rubens du Palais du Luxembourg, les Flamands de la collection Randon de Boisset et les Italiens du Palais-Royal. Elle copie aussi Van Dyck, Rembrandt et les portraits et têtes de Greuze. Elle épouse le peintre Jean-Baptiste-Pierre Lebrun, connu surtout comme marchand et collectionneur avisé et comme mari détesté. La meilleure portraitiste (entendre la meilleure des femmes portraitistes) de son pays et de son temps conquiert une renommée universelle qui lui vaut les honneurs de nombreuses académies européennes ; au temps de l’émigration, elle est reçue à Rome, Parme, Bologne, Saint-Pétersbourg où elle demeure sept ans. Elle avait été admise à l’Académie de Paris, en 1783, malgré l’hostilité du premier peintre Jean-Baptiste Pierre. En 1802, elle revient à Paris, mais vit le plus souvent en Angleterre et à Coppet, chez madame de Staël. Le retour des Bourbons lui donne l’occasion de retrouver la France, mais non son prestige : elle se retire à Louveciennes. Son nom demeure indissociable de celui de la reine Marie-Antoinette, modèle qui, si l’on est sévère pour l’artiste et indulgent pour le modèle, convient parfaitement à sa touche mondaine et à sa psychologie superficielle. Sa clientèle royale, son salon à la mode, sa longue carrière, ses voyages et exils forcés, ses Souvenirs (1835-1837) expliquent ce succès durable qui est loin d’être immérité : auteur de nombreux portraits dénués de profondeur, Élisabeth Vigée-Lebrun n'avait pas pour mission de donner une personnalité aux représentants d’une classe qui n’en avait plus. Lorsqu’elle dessine les traits de modèles moins futiles que Marie-Antoinette, Élisabeth Vigée saisit avec adresse le mouvement de leur esprit.
  • Fonction / RôlePeintre
  • Référence bibliographiqueBénézit, 1999, Dictionnaire

Création

D'après

Numéro d'inventaire

MU 1500

Nombre d'objets

1

Matière et technique

Huile sur toile

Mesures

Haut. en cm : 104

Larg. en cm : 85

Haut. avec cadre en cm : 124

Larg. avec montage en cm : 101,5

Epaisseur avec cadre en cm : 8

Inscriptions / marques

Inscription(s)

Sur l'objet

haut milieu du cadre : inscrit /Robert ; bas côté gauche : donnée l'école par mr REY ; centre : 1766 côté droit d'après mad Lebrun ; cadre : Empire doré or fin - côté jauni montage à clefs

Historique administratif

Actuel

MU 1500 Don Rey

  • Numéro d'entrée dans les collectionsMU 1500
  • Date d'acquisition1830
  • Mode d'acquisitionDon
  • Donateur, testateur, vendeurRey Etienne
  • Copie d'un original du Louvre

Date d'entrée / prise en charge du bien

1884

Copie d'un original du Louvre

Déposé au musée d'art et d'archéologie de Valence en 1993. Déposé en 1993 à Valence, dépôt renouvelé en 2011. Voir le dossier de dépôt

Objet lié, parmi les collections des Beaux-Arts de Paris

MU 4286 Buste d'Hubert Robert : Objet en rapport

; Ph 23526 Portrait de Hubert Robert : Objet en rapport

Observations

Dans ses Souvenirs, Mme Vigée raconte qu'elle peignit en 1788 chez Watelet le portrait d'Hubert Robert passé au Louvre. Une légende voudrait que la copie de l'Ecole ait été faite par Hubert Robert ipse. ( Auteur : Gabillot , C. Titre : Hubert Robert et son temps, par C. Gabillot... Adresse : Paris : Librairie de l'art, 1895. p. 136). Mais dans l'inventaire après-décès de Mme Robert, 18 août 1821, n° 231, on lit : "un portrait de M. Robert, grand comme nature, représenté à my-corps et tenant sa palette". Il est donc vraisemblable que, puisque l'original était dans la famille Vigée-Lebrun, les Robert avaient commandé une copie. Deuxième possibilité : la réplique de Mme Vigée-Lebrun, dont elle parle en 1789 (Souvenirs, éd. 1984, II, p. 344).
Il est certain que c'est "Rey", un proche de Hubert Robert, qui a offert la peinture et le buste de Robert par Pajou à l'Ecole royale. Gabillot écrit (p. 224 et 227) que Rey a été élève de Robert et qu'il a épousé l'une des deux orphelines recueillies par le couple Robert après le décès de leurs quatre enfants. Les papiers de la Société des Amis des Arts (Archives de la Seine, D2AZ 178) mentionnent un M. Rey, domestique de Robert. Les liens entre ce premier Rey et le donateur, en 1830, du tableau, puis d'après les procès-verbaux du 18 février 1832, du buste en terre cuite, et le restaurateur Etienne Rey, devront être éclaircis.
Voir la notice de l'exposition Hubert Robert et la Révolution, p. 32, n° 1, musée de Valence,1989. Cette notice donne comme date du don 1884, par confusion avec la date d'entrée (inscription sur les registres)
Pascal Labreuche, auteur de Paris, capitale de la toile à peindre, produit à la fin de son ouvrage un tableau généalogique simplifié de la famille Rey. Logiquement, il devrait pouvoir résoudre vos questions généalogiques.
Meilleures salutations.

Personne représentée

Robert Hubert

  • NomRobert
  • PrénomHubert
  • Notice biographiqueÉlève d’abord du sculpteur Michel-Ange Slodtz, Hubert Robert reçoit à Rome, où il accompagne l’ambassadeur, le futur duc de Choiseul, les leçons de G.-P. Panini. Il commence alors une étude de la ruine qui guidera toute sa pensée artistique. Même ses représentations de Paris, avec ses événements, ses malheurs et ses fêtes, sont vues en contrepoint de la ruine. Aussi ses vues imaginaires du Louvre détruit, ses Projets d’aménagement de la grande Galerie, plus qu’une anticipation, semblent-elles illustrer l’histoire des utopies artistiques et du vandalisme des éléments et des hommes. Ses vues bien réelles du Musée des monuments français de Lenoir, dans le cloître des Augustins, content l’histoire des bâtiments qui composent aujourd’hui l’École des beaux-arts. Hubert Robert, après avoir été garde des tableaux du roi, après un séjour dans les geôles révolutionnaires, fut conservateur au Museum National de 1795 à 1797 puis membre du Conseil de direction.
    Le Ms 553 comporte une lettre privée de Hubert Robert écrite à Rome.
  • Date de naissance1733
  • Lieu de naissanceParis (France)
  • Date de décès1808
  • Lieu de décèsParis (France)
  • FonctionPeintre

Bibliographie

Müntz, 1889, guide

  • Müntz, 1889, guide
  • NotesE. Müntz, Guide de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts. Paris, 1889
    Cote : 547 A 40 ou microfilm n° 70

Exposition

2012, Tokyo : Hubert Robert

N° 1 p.58-59

2014/2015, Etats Unis : Gods and heroes

Cat. 10, repro. p. 54

2009/2010, Paris : L'Ecole de la liberté

Cat. n°135

1989, Valence : Hubert Robert

n°1 repro.

1969, Paris : Hubert Robert

n°113